52 femmes entrepreneuses – Diane Sevrin, photographe

Diane Sevrin

Voici mon projet photographique en 2023. Chaque semaine je vous présente un portrait d’une femme qui s’est lancée dans l’aventure d’entreprendre.

Après avoir été ingénieure, je suis devenue entrepreneuse. Les deux ont en commun d’être majoritairement masculins.

Alors pendant un an, je me suis régalée à mettre en lumière ces femmes audacieuses, dynamiques et déterminées à créer la vie qu’elles souhaitent.

52 Femmes Entrepreneuses - Diane Sevrin, portraitiste espiègle

Photographe entrepreneuse

Pour débuter ce projet, j’ai choisi de passer moi-même devant l’objectif.

Entrepreneuse depuis bientôt 3 ans, j’ai ressenti le besoin de me créer un patrimoine de souvenirs à la naissance de ma fille. Passionnée de photo, j’ai alors sauté le pas de l’entrepreneuriat.

Ce n’est qu’en fin de projet, que j’ai vraiment pris le temps de poser mon histoire à l’écrit et pu observer ébahie le chemin parcouru.

Vade retro entrepreneuriat

Encore un an avant de me lancer, je n’avais jamais envisagé entreprendre. J’ai grandi dans un cadre où j’ai vite pris pour acquis qu’il serait approprié de trouver une situation professionnelle stable. Si elle pouvait me plaire c’était mieux, et j’aimais les maths. Alors ma voie a rapidement été tracée sans que je ne la remette vraiment en question.

Je n’avais donc jamais imaginé, qu’un jour, je quitterais le salariat en tant qu’ingénieure, un métier très, très recherché, pour celui de photographe où la concurrence est a contrario énorme. J’envisageais éventuellement bien plus tard, peut-être après 25 ans de carrière, de changer de vie pour le plaisir de partager ma gourmandise ou ma passion pour la randonnée.

Et puis j’ai eu ma fille… 

J’ai repris mon travail à 80% pour voir grandir ma fille, pensant que cette bulle d’air me permettrait de continuer à trouver le sens de mon métier qui s’éloignait progressivement. 

J’achète en parallèle ma première focale fixe, un objectif pour appareil réflex qui va me redonner plaisir à faire de la photo. Et je prends goût à créer des souvenirs d’elle, de ses progrès, ses premiers bains, ses premiers pas. J’ai à ce moment l’envie d’offrir cela aux gens autour de moi et je commence à me renseigner pour savoir comment m’y prendre.

Entreprendre pour ne pas regretter

Début 2020, je passe une première soirée sans ma fille qui va changer ma vie. Entre femmes, nous avons dressé nos bilans de l’année passée et les objectifs que nous voulions pour l’année à venir. J’y ai pris conscience que mon objectif serait d’aligner ma vie professionnelle avec mes valeurs.

J’ai finalement quitté mon emploi après la négociation d’une rupture conventionnelle. Bénéficiant de 2 ans d’aides, j’en ai profité pour me former au métier de doula* et à la photographie de mariage puis corporate. 

Lors d’une de ces formations j’ai alors découvert le statut de la CAE* auquel j’ai immédiatement adhéré de par ses valeurs de coopération et de mutualisation en bonne intelligence. Cela me rassurait de savoir que je pourrais bénéficier du statut de salariée pour faciliter un éventuel nouveau congé maternité ou un projet immobilier tout en ayant la liberté d’être entrepreneuse. 

Je pensais me donner 2 ans pour lancer mon activité, de manière presque binaire : “je suis capable de me verser un SMIC, je peux rester photographe, ou pas et je redeviens ingénieure”. Je n’imaginais pas que je mettrais bien plus longtemps à me lancer, tout en travaillant très assidûment.

Accepter de pivoter

Au bout de ma formation de doula, j’ai donc d’abord, enthousiaste, tenté de lancer mon activité en parallèle de la photographie. Assez vite cependant, j’ai dû accepter de me consacrer à 100% à la photo pour me donner toutes les chances d’en vivre. J’y ai en revanche intégré la richesse de la posture d’écoute et d’accueil de la doula. 

Après avoir cru que l’entrepreneuriat était seulement un monde concurrentiel où il fallait se faire sa place, et que pour réussir, il me suffirait de montrer de belles images, j’ai découvert grâce à une formation en marketing qu’il serait bien plus riche pour moi de rencontrer d’autres photographes et de s’entraider pour se développer ensemble. 

J’ai également mesuré l’importance de choisir une stratégie viable pour sélectionner les canaux de communication pertinents afin de faire connaître mes prestations de photographe corporate et de mariage.

Avoir un message clair et ciblé, c’est peut-être l’enseignement le plus important que j’aurai retenu et que j’applique chaque semaine au sein d’un réseau d’affaires pour trouver des client·e·s. 

La créativité au service de mon entreprise

M’offrir de réaliser année après année un projet personnel, comme celui de rencontrer 51 autres femmes cette année pour créer leurs portraits, m’aura permis de laisser libre cours à ma créativité et me dépasser techniquement grâce à cet espace de totale liberté. 

A l’avenir, j’ai envie d’améliorer encore mes compétences en entrepreneuriat pour continuer de fréquenter ce monde de manière plus spontanée et affirmée. 

Et après avoir accompagné des photographes plus expérimenté·e·s sur des mariages, je me réjouis de continuer à transmettre ma passion pour ce métier à d’autres en les emmenant à mon tour à mes côtés.

Diane Sevrin

Voici mon projet photographique en 2023. Chaque semaine je vous présente un portrait d’une femme qui s’est lancée dans l’aventure d’entreprendre.

Après avoir été ingénieure, je suis devenue entrepreneuse. Les deux ont en commun d’être majoritairement masculins.

Alors pendant un an, je me suis régalée à mettre en lumière ces femmes audacieuses, dynamiques et déterminées à créer la vie qu’elles souhaitent.

52 Femmes Entrepreneuses - Diane Sevrin, portraitiste espiègle

Photographe entrepreneuse

Pour débuter ce projet, j’ai choisi de passer moi-même devant l’objectif.

Entrepreneuse depuis bientôt 3 ans, j’ai ressenti le besoin de me créer un patrimoine de souvenirs à la naissance de ma fille. Passionnée de photo, j’ai alors sauté le pas de l’entrepreneuriat.

Ce n’est qu’en fin de projet, que j’ai vraiment pris le temps de poser mon histoire à l’écrit et pu observer ébahie le chemin parcouru.

Vade retro entrepreneuriat

Encore un an avant de me lancer, je n’avais jamais envisagé entreprendre. J’ai grandi dans un cadre où j’ai vite pris pour acquis qu’il serait approprié de trouver une situation professionnelle stable. Si elle pouvait me plaire c’était mieux, et j’aimais les maths. Alors ma voie a rapidement été tracée sans que je ne la remette vraiment en question.

Je n’avais donc jamais imaginé, qu’un jour, je quitterais le salariat en tant qu’ingénieure, un métier très, très recherché, pour celui de photographe où la concurrence est a contrario énorme. J’envisageais éventuellement bien plus tard, peut-être après 25 ans de carrière, de changer de vie pour le plaisir de partager ma gourmandise ou ma passion pour la randonnée.

Et puis j’ai eu ma fille… 

J’ai repris mon travail à 80% pour voir grandir ma fille, pensant que cette bulle d’air me permettrait de continuer à trouver le sens de mon métier qui s’éloignait progressivement. 

J’achète en parallèle ma première focale fixe, un objectif pour appareil réflex qui va me redonner plaisir à faire de la photo. Et je prends goût à créer des souvenirs d’elle, de ses progrès, ses premiers bains, ses premiers pas. J’ai à ce moment l’envie d’offrir cela aux gens autour de moi et je commence à me renseigner pour savoir comment m’y prendre.

Entreprendre pour ne pas regretter

Début 2020, je passe une première soirée sans ma fille qui va changer ma vie. Entre femmes, nous avons dressé nos bilans de l’année passée et les objectifs que nous voulions pour l’année à venir. J’y ai pris conscience que mon objectif serait d’aligner ma vie professionnelle avec mes valeurs.

J’ai finalement quitté mon emploi après la négociation d’une rupture conventionnelle. Bénéficiant de 2 ans d’aides, j’en ai profité pour me former au métier de doula* et à la photographie de mariage puis corporate. 

Lors d’une de ces formations j’ai alors découvert le statut de la CAE* auquel j’ai immédiatement adhéré de par ses valeurs de coopération et de mutualisation en bonne intelligence. Cela me rassurait de savoir que je pourrais bénéficier du statut de salariée pour faciliter un éventuel nouveau congé maternité ou un projet immobilier tout en ayant la liberté d’être entrepreneuse. 

Je pensais me donner 2 ans pour lancer mon activité, de manière presque binaire : “je suis capable de me verser un SMIC, je peux rester photographe, ou pas et je redeviens ingénieure”. Je n’imaginais pas que je mettrais bien plus longtemps à me lancer, tout en travaillant très assidûment.

Accepter de pivoter

Au bout de ma formation de doula, j’ai donc d’abord, enthousiaste, tenté de lancer mon activité en parallèle de la photographie. Assez vite cependant, j’ai dû accepter de me consacrer à 100% à la photo pour me donner toutes les chances d’en vivre. J’y ai en revanche intégré la richesse de la posture d’écoute et d’accueil de la doula. 

Après avoir cru que l’entrepreneuriat était seulement un monde concurrentiel où il fallait se faire sa place, et que pour réussir, il me suffirait de montrer de belles images, j’ai découvert grâce à une formation en marketing qu’il serait bien plus riche pour moi de rencontrer d’autres photographes et de s’entraider pour se développer ensemble. 

J’ai également mesuré l’importance de choisir une stratégie viable pour sélectionner les canaux de communication pertinents afin de faire connaître mes prestations de photographe corporate et de mariage.

Avoir un message clair et ciblé, c’est peut-être l’enseignement le plus important que j’aurai retenu et que j’applique chaque semaine au sein d’un réseau d’affaires pour trouver des client·e·s. 

La créativité au service de mon entreprise

M’offrir de réaliser année après année un projet personnel, comme celui de rencontrer 51 autres femmes cette année pour créer leurs portraits, m’aura permis de laisser libre cours à ma créativité et me dépasser techniquement grâce à cet espace de totale liberté. 

A l’avenir, j’ai envie d’améliorer encore mes compétences en entrepreneuriat pour continuer de fréquenter ce monde de manière plus spontanée et affirmée. 

Et après avoir accompagné des photographes plus expérimenté·e·s sur des mariages, je me réjouis de continuer à transmettre ma passion pour ce métier à d’autres en les emmenant à mon tour à mes côtés.

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