Eléa Diarra, réflexologue
Mais Eléa me l’indique rapidement, c’est dès sa carrière sportive que sa vie d’entrepreneuse a débuté.
Dire oui aux opportunités
A ses yeux, ces deux domaines ont en commun de se lancer dans un projet, avec un objectif, qu’on fait tout pour atteindre.
Suivre son instinct
Se lancer à son rythme
A la suite de sa formation, enthousiaste, elle se lance, en proposant d’abord des séances depuis son domicile, puis elle rejoint le cabinet d’une amie kiné qui lui offre une disponibilité de deux jours par semaine.
Eléa est déjà familière du monde de l’entrepreneuriat grâce à sa carrière sportive : elle avait déjà une micro-entreprise créée pour gérer ses sponsoring sportifs. Cette expérience lui apporte de l’aisance dans les aspects administratifs de son entreprise.
N’ayant jamais eu de gros besoins financiers, elle accepte de travailler pour peu à ses débuts. Eléa complète malgré tout sa formation de réflexologue par une formation spécifique pour l’aider à développer son activité de thérapeute. Cette formation l’aide entre autres à améliorer sa visibilité sur internet, et à s’affirmer pour valoriser ce qu’elle apporte à ses clients.
Lorsque la maternité est un bouleversement
A l’arrivée de son deuxième enfant, Eléa a souhaité prioriser le temps passé avec ses enfants, et s’autorise à travailler à temps partiel. Elle accepte de ne pas développer son entreprise autant qu’elle le souhaiterait, durant leurs trois premières années de vie.
Eléa se questionne sur la suite de sa vie professionnelle. L’incertitude financière de la vie d’entrepreneuse l’interpelle. Elle a alors le réflexe de peser le pour et le contre entre sa vie actuelle et un poste de salariée. Son bilan la pousse à poursuivre dans sa carrière de réflexologue.
En devenant mère, Eléa a dû développer des compétences d’adaptation et d’organisation très importantes pour gérer à la fois ses différentes casquettes d’entrepreneuse, de mère et de femme. Elle profite du soutien de son assistante maternelle qui lui offre aussi de la flexibilité lorsque son conjoint est en déplacement.
Cela permet à Eléa de louer un cabinet à temps plein au bout d’un an, pour suivre le développement de son activité. Elle a cependant conscience qu’elle ne l’occupera jamais en soirée, ou certains jours où elle souhaite garder ses enfants et réfléchit alors à partager son cabinet avec une autre thérapeute.
Trouver du soutien autour de soi
Eléa pensait vouloir entreprendre seule, mais devant les multiples casquettes qu’elle occupe en tant que cheffe d’entreprise, elle s’est rapidement rendue compte de la richesse de s’entourer.
Avec d’autres thérapeutes, elles échangent leurs services et se soutiennent dans les moments plus difficiles que chacune peut traverser. Cela donne aussi naissance à de beaux projets communs. Eléa rejoint alors le collectif Happy Pause Lyon composé de praticiennes aux expertises variées.
Seule on va plus vite, ensemble on va plus loin
Eléa suit son instinct d’entrepreneuse et imagine déjà les prochaines étapes de son entreprise. Elle projette notamment de proposer des retraites bien-être avec une consoeur réflexologue en parallèle de son activité, et de monter un programme de formation pour diffuser ses connaissances à un plus large public.