Sandrine Rabilloud, Chlorofeel Happy Places
J’ai la joie de tisser du lien au quotidien en fréquentant régulièrement des entrepreneur·se·s à Chlorofeel Happy Places et c’est ainsi que naturellement, j’ai eu l’opportunité d’interviewer Sandrine Rabilloud.
Sandrine, l’associée gérante de deux espaces de coworking de l’Est lyonnais, a un profil très polyvalent, assorti d’une grande curiosité. Elle était pourtant loin d’imaginer qu’elle se lancerait dans le monde de l’entrepreneuriat, qui lui semblait de prime abord effrayant et rempli de requins.
J’ai entrepris pour moi
En 2017, lors d’un bilan de compétences, elle ne trouve aucune opportunité professionnelle qui lui convienne. En découvrant les nouveaux modes de travail mis en valeur au coworking de la Cordée, elle se passionne pour le monde du coworking et les alternatives existantes aux mondes du travail en bureau ou depuis chez soi.
Elle décide donc de se lancer dans l’aventure d’entreprendre pour créer l’emploi qui lui permettrait de s’épanouir dans sa vie professionnelle et de répondre à un besoin local en ouvrant un espace de coworking dans l’Est lyonnais. Elle ouvre en 2017 avec Sacharanin Son-Herlidou son premier espace à Meyzieu.
Elle découvre ainsi un univers bien différent de ses représentations, où la bienveillance et l’entraide sont monnaie courante.
Sandrine évolue maintenant avec aisance dans le monde de l’entrepreneuriat, participant à créer du lien et de belles rencontres à Chlorofeel. Elle organise des événements variés pour ses coworkers et met à disposition de différents réseaux d’entrepreneur·se·s ses espaces de coworking. Elle aime contribuer à des clubs ou des associations d’entreprises qui lui permettent de bien connaître le territoire dans lequel son entreprise est implantée et ainsi ses clients.
S’associer pour aller encore plus loin
Sandrine a fait le choix de s’associer à Sacharanin dans leur projet commun d’espace de coworking à l’est de Lyon.
Une telle association ne pouvait fonctionner qu’en partageant dès l’origine des valeurs communes pour faire fructifier leurs complémentarités. Aujourd’hui, elles s’accordent à dire que leur pari d’association était gagnant pour accompagner le développement de leur entreprise.
L’aventure entrepreneuriale de Sandrine se poursuit au gré d’une actualité et d’un contexte économique qui laissent peu de place aux certitudes et aux prévisions. De nouveaux challenges se présentent chaque jour.
Trouver son équilibre entre déléguer des aspects de son entreprise, gérer quotidiennement les espaces tout en gardant les valeurs de son projet originel, ouvrir ou non un nouvel espace, créer de nouvelles offres,… voilà les questionnements qui animent son quotidien.
Le fait de devoir répondre à ces questionnements permanents rend Sandrine particulièrement heureuse d’avoir entrepris en duo car cela lui donne la possibilité de pouvoir confronter et discuter de ses choix avec une autre personne impliquée dans le projet. Le soutien familial reste très important également. Entreprendre c’est embarquer toute sa famille dans son aventure avec tout ce que cela implique en termes d’organisation, d’impact financier.
Aujourd’hui, Sandrine ne regrette absolument pas d’avoir franchi le pas de l’entreprenariat : « Si je ne l’avais pas fait, j’aurais toujours eu le regret de ne pas avoir essayé. »
Une ode à oser entreprendre lorsqu’on en a l’idée, non ?
